Cette semaine marque le 32ème anniversaire du parc d'attractions Disneyland Paris. Pour l’occasion, Jia Paris fait un focus sur les Princesses Disney qui arborent leurs boucles naturelles.
Pendant de très nombreuses années, les héroïnes Disney ont souvent été représentées selon des critères de beauté bien précis, qui incluent de façon quasi systématique une longue chevelure lisse et soyeuse. C’est notamment le cas des Princesses Disney les plus emblématiques telles qu’Ariel (La Petite Sirène, 1989), Belle (La Belle et la Bête) ou encore Aurore (La Belle au Bois Dormant) qui ont toutes de longs cheveux raides.
Ce constat nous renvoie de nombreuses années en arrière, à une époque où les cheveux bouclés, frisés et crépus étaient invisibilisés et parfois moqués. En lisant ces quelques lignes, certains d’entre vous doivent probablement se demander quel est le lien entre les Princesses Disney et les cheveux texturés. La réponse est très simple : l’inclusivité.
Les Princesses Disney sont bien plus que de simples personnages de dessins et films animés, elles font partie intégrante de la Pop Culture et sont connues dans le monde entier. Elles sont surtout très admirées des petites filles qui, dans leur construction de l’estime de soi, s’identifient à elles et souhaitent leur ressembler. En ne leur montrant qu’un seul idéal de beauté, elles finissent par assimiler et croire que pour être belles, elles doivent se rapprocher le plus possible de ces critères imposés. C’est malheureusement souvent à cette période de leur vie que les enfants aux cheveux texturés commencent à faire un rejet par rapport à leurs types de cheveux. Ce sont également ces mêmes enfants qui, dès l’adolescence, auront tendance à cacher ou altérer la texture de leurs cheveux naturels.
Bienheureusement, depuis la naissance du Natural Hair Movement (mouvement qui prône l’acceptation et mise en avant du cheveu texturé) il y a environ une quinzaine d’années, de plus en plus de personnes prennent la décision de porter fièrement leurs cheveux naturels et demandent à ce qu’il y ait plus de diversité et d’inclusivité dans les médias afin que tous les types de beautés soient représentée.
Disney a bien compris l’importance de cette problématique et s’est saisi de cette opportunité pour dépoussiérer l’image des Princesses Disney.
L'évolution de la représentation capillaire de Disney
En 2009, le film La Princesse et la Grenouille voit le jour et nous découvrons pour la première fois depuis la création des studios Disney en 1923, une princesse noire.
Presque 15 ans après sa sortie, le personnage de Tiana marque toujours autant les esprits car il y a quelques semaines seulement un challenge reprenant une scène du film est devenu viral sur les réseaux sociaux : les internautes aux cheveux texturés se sont empressées de reproduire le passage où on la voit heureuse de laisser ses cheveux naturels lâchés.
En 2012, Disney frappe à nouveau fort en termes d’inclusivité avec la sortie du film Rebelle. C’est, là encore, la première fois que l’on voit une héroïne Disney représentée avec des cheveux bouclés.
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Pour finir, la cerise sur le gâteau : le remake de La Petite Sirène sorti au cinéma en 2023 !
Pour ce projet, Ariel fait peau neuve car elle est incarnée par la chanteuse américaine Halle Bailey. C'est donc une sirène noire, aux cheveux locksés que l'on retrouve sur nos écrans. Cela a d'ailleurs donné lieu à plusieurs mois de polémique sur les réseaux sociaux et dans les médias. Ce déferlement est un triste indicateur du chemin qu'il reste à parcourir quant à l'acceptation de la diversité et l'inclusivité dans les médias.
photo : Don Arnold—WireImage
Et vous, quel est votre avis sur l'inclusivité capillaire dont ont fait preuve les Studios Disney ces dernières années ?
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À très bientôt pour un nouvel article !
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